La journée fut longue mais intense au Grand Conseil vaudois. Une semaine après de premières discussions houleuses, opposant la gauche et la droite de l’hémicycle, les députés sont revenus mieux préparés que jamais pour camper sur leurs positions initiales. Il faut dire que l’objet du débat – la fiscalité des personnes physiques – fait figure de sujet sensible dans le canton. En début de séance, le municipal d’Yverdon Pierre Dessemontet (PS) n’a d’ailleurs pas manqué de qualifier le moment «d’historique», reprochant notamment à la droite de vouloir «tourner le dos au miracle vaudois».
Si les débats avaient, dans un premier temps, pris un rythme similaire à ceux de la semaine dernière, l’intervention de l’écologiste Rebecca Joly a donné une tournure beaucoup moins sereine aux discussions. Après avoir reproché au Conseil d’Etat de présenter ce projet dans l’urgence, ne laissant que peu de temps à la Commission des finances (Cofin) pour examiner les différentes alternatives, la députée s’est plainte de ne pas avoir pu examiner en amont le budget 2024. «Où allons-nous devoir couper pour que cette baisse d’impôts n’impacte pas les finances cantonales? a-t-elle questionné avant d’énumérer toute une série de risques. Faudra-t-il diminuer la qualité de nos soins, diminuer nos moyens pour lutter contre le réchauffement climatique ou contre la biodiversité? Nous n’aurons pas la réponse jusqu’au jour où il faudra agir dans l’urgence.»
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