Quelque 12 000 kilomètres séparent Téhéran de Los Angeles. Mais malgré cette distance géographique qui tient du gouffre, la capitale iranienne n’est pas si éloignée que cela de la deuxième ville des Etats-Unis, du moins sur un plan territorial et urbanistique. C’est ce que démontre Hannah Darabi au Centre de la photographie Genève (CPG) à travers You’re So Tehran!, une exposition qui réunit pour la première fois deux séries: Haut bas fragile (2013-2016) et Soleil of Persian Square (2017-2021), celle-ci ayant été montrée cet été par les Rencontres de la photographie d’Arles.
Née à Téhéran en 1981, Hannah Darabi se souvient de sa découverte, dans les années 1990, d’une émission de variété diffusée pour le Nouvel An iranien (Norouz, qui se tient au solstice de printemps). Enregistré à l’hôtel Hilton de l’aéroport de Los Angeles, le Tanin Television Show voyait se succéder des stars de la musique pop iranienne. «Nous écoutions nos chanteuses et chanteurs adorés, nous nous souhaitions une bonne année, en espérant également le départ du régime islamiste, et l’avènement d’un Iran libre», écrit la photographe dans l’avant-propos du livre Soleil of Persan Square, publié par les Editions GwinZegal.
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